• Chère Madame, cher Monsieur,

    C’est une vidéo toute simple,

     tournée avec un téléphone portable,

     qui a circulé sur les réseaux sociaux. 

     

    Une femme nous parle

    depuis une chambre d’hôpital,

     d’une voix faible et hésitante.

     Son visage est déformé au niveau 

    de la mâchoire,

    elle a les larmes aux yeux.

     

    Cette femme s’appelle Cécile Thircuir.

     Elle est comédienne et chanteuse 

    et habite dans le quartier de La Filature,

     à Lille. 

     

    Cécile Thircuir explique comment

     elle a été frappée par un dealer 

    en rentrant chez elle,

     parce que dit-elle « j’ai haussé le ton,

     suite à des provocations. »

     

    « J’ai la mâchoire cassée en deux,

     à deux endroits », dit-elle.

     Elle va devoir être opérée, 

    porter des plaques dans la mâchoire. 

    Et bien sûr elle ne pourra plus exercer

     son métier pendant de très longs mois.

    La voix étouffée par l’émotion,

     la jeune femme lance un appel 

    à la maire de Lille et à la préfecture :

     « Est-ce que vous pourriez prendre

     la mesure de la gravité de la situation ? »,

     supplie-t-elle.

    « Je vis dans une zone de non-droit,

     c’est-à-dire une zone dans laquelle

    une mafia gouverne,

     décide, agit, insulte,

    salit, provoque, harcèle, au quotidien. » 

    Elle demande à ce que son quartier 

    fasse l’objet d’une surveillance « perpétuelle »

     de la part des forces de l’ordre.

     « Venir une fois par jour, 

    deux fois par jour 

    avec la police amuse les dealers. 

    Ça leur donne des sujets de conversation.

     Je vous assure, je les entends.

     Les ”bleus”… et chacun y va de son exploit,

     pour raconter l’expérience avec ”les bleus”

     de la BAC ou de la B2R… »

     

    Ce que décrit Cécile Thircuir,

     c’est le quotidien de centaine

     de milliers de Français qui vivent 

    dans ces fameux « quartiers sensibles », 

    dont le nombre augmente irrésistiblement, 

    années après années,

     comme un cancer qui s’étend.

    Le journal La Voix du Nord s’était fait l’écho

     du calvaire des habitants du quartier 

    de La Filature : 

    « "Je n’ose plus inviter personne" ,

     déplorait un habitant,

     tandis qu’une locataire confiait son désarroi :

     "Un soir, j’ai pleuré,

    de rage, de fatigue, d’impuissance."

     Ils décrivaient

     la prise de possession des lieux par des dealers.

     Ces derniers, avec des containers servant

     à gêner toute intervention policière,

     se sont installés dans deux entrées.

    La porte d’un hall a été peinte en noir

     pour leur éviter d’être vus de l’extérieur.

     À l’intérieur, des caddies sont placés

     sur des paliers, prêts à être jetés

     dans les escaliers pour ralentir

    les forces de l’ordre.

     L’éclairage des parties communes a été cassé.

     Et des résidents sont sommés,

     contre de l’argent,

     de laisser leur appartement ouvert 

    pour permettre aux trafiquants

    de s’y réfugier en cas de besoin. »

    Et l’agression dont a été victime

    Cécile Thircuir

     n’est qu’une parmi

    les innombrables agressions 

    ultra-violentes qui s’abattent quotidiennement 

    sur la population française.

    D’une certaine manière, 

    Cécile Thircuir a eu de la chance. 

    Elle a « seulement » eu la mâchoire

     fracassée par un dealer.

     Elle aurait pu mourir,

     car un coup de poing peut suffire à tuer.

    D’autres n’ont pas eu autant de chance.

    Comme Philippe Monguillot, 

    chauffeur de bus tabassé à mort,

     comme Mélanie Lemée, 

    gendarme fauchée

    par la voiture d’un criminel,

     comme Axelle Dorier,

    aide-soignante de 23 ans,

     traînée sur 800 mètres par la voiture

    de deux voyous,

     comme Thomas, 23 ans, 

    poignardé à mort

    par un homme qui sortait de prison…

    Chaque jour, 

    les journaux sont plein de récits

     de passants agressés pour un téléphone portable 

    ou une cigarette,

     de personnes tabassées 

    parce qu’elles avaient protesté 

    contre le bruit ou le non-respect des règles 

    de la vie collective, 

    de guet-apens tendus aux forces de l’ordre, 

    aux pompiers…

     Et ce partout en France.

     Plus aucune portion du territoire n’est épargnée.

    Chaque jour apporte 

    son lot de preuves

    d’un ensauvagement en marche.

     Chaque jour des Français ordinaires 

    se font massacrer par des voyous

     sûrs de leur impunité.

     

    Depuis de longs mois,

     l’Institut pour la Justice avait alerté

     sur cette terrifiante montée de la violence,

     dans le silence des médias 

    et l’indifférence de la classe politique.

    Aujourd’hui, même le gouvernement 

    est obligé de nous donner raison. 

    Il y a quelques jours,

     le ministre de l’Intérieur,

     Gérald Darmanin, (EX Maire de Roubaix )

    a admis

     qu’il fallait

     « stopper l’ensauvagement

    d’une partie de la société. »

     

    Bien sûr, 

    on peut-être très sceptique sur sa volonté d’agir.

     Ce ne serait pas la première fois

     que des actions molles succéderaient 

    à des paroles fortes. 

    Et aucune action des forces 

    de l’ordre ne sera efficace 

    tant que la justice ne suivra pas,

     en sanctionnant rapidement 

    et sévèrement les auteurs de violence.

     

    Or rien n’indique

     que la justice soit prête à sanctionner davantage.

     Et de toute façon, 

    même si elle le voulait, 

    le manque de places de prison

     l’en empêcherait.

    Mais reconnaître la réalité 

    est un préalable nécessaire

     pour la changer.

     Et les pouvoirs publics ne pourront bientôt

     plus nier 

    la réalité

    de l’ensauvagement qui monte chaque jour. 

    Nous allons donc redoubler d’efforts

     pour que les actes suivent les paroles, 

    pour que cesse l’impunité,

     pour que la violence ne gangrène 

    plus notre vie quotidienne.

    L’insécurité n’est pas une fatalité.

     

    Avec tout mon dévouement,

    Laurence Havel 

    INSTITUT POUR LA JUSTICE .........

     


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  • Chère Madame, cher Monsieur, 

    « Je n'accepterai pas dans notre pays 

    que ces incivilités deviennent une habitude ». 

    Voilà ce qu’Emmanuel Macron a dit 

     lors du journal télévisé

    pour évoquer les meurtres abjects

     d’Axelle, Philippe, Mélanie ou Thomas. 

     

    Le Président de la République a osé parler

     d’incivilité, et à deux reprises. 

    Voilà la définition d’incivilité 

    que j’ai trouvée dans le Larousse :

     « manque de civilité, de politesse. 

    Attitude,

    propos qui manque de courtoisie,

    de politesse ». 

    S’il avait voulu minimiser

    la gravité de ces faits,

     leur violence atroce et

     la douleur des familles des victimes,

     il ne s’y serait pas pris autrement. 

    Comment croire que

    nos dirigeants comprennent

     la situation alors qu’ils ne savent 

    même pas la décrire correctement ? 

    La réalité, 

    c’est Axelle

    qui l’a subi de plein fouet un samedi soir, 

    quand elle a été fauchée par Youcef,

     21 ans, dont le permis était

     probablement annulé et

     Mohamed, 19 ans, qui, 

    après avoir écrasé son chien, 

    l’ont traînée sur 800 m.

     Cette aide-soignante de 23 ans

    est morte démembrée

     sous les yeux de sa famille et de ses amis.

     Les deux jeunes hommes, eux, 

    ont pris la fuite avant 

    de se rendre quelques heures plus tard. 

    Depuis quelques semaines, 

    nous pleurons des gens

    que nous ne connaissions pas

     mais qui pourtant nous sont familiers. 

    Nous pleurons des gens qui auraient pu

     être des membres de notre famille,

     des amis ou des voisins.

     Des gens honnêtes. Sans histoires.

     Qui aspiraient simplement 

    à une vie tranquille auprès des leurs. 

    Mais des criminels en auront décidé autrement. 

    Voilà le constat que je dresse : 

    aujourd’hui, en France,

     nous sommes tous à la merci de délinquants

     qui connaissent très bien 

    l’invraisemblable clémence de notre justice 

    et la passivité de nos dirigeants.

     Ils savent qu’ils ne risquent pas grand-chose. 

    Pire,

     comme il n’y a pas de garde-fous

    pour ces racailles,

     ils s’en donnent à cœur joie dans leurs méfaits.

     On ne se contente plus de voler 

    ou de frauder, on tabasse aussi. 

    Et on tue pour un « mauvais regard » 

    ou pour un mot de travers.

    Pourquoi se gêneraient-ils

     puisqu’ils auront

    toujours droit à une deuxième,

     une dixième 

    ou une vingtième chance ! 

    À bien des égards

    notre pays abandonne ses citoyens. 

    Je n’exagère pas et croyez-moi,

     écrire tout cela m’ulcère profondément.

    Le fonctionnement de notre Justice

     depuis de trop nombreuses années

     a envoyé un message

    d’impunité aux délinquants.

     Et je crains fort que 

    le nouveau ministre de la justice 

    ne mesure pas l’importance de sa mission. 

    Éric Dupond-Moretti a, semble t-il,

     des chantiers prioritaires et 

    notre sécurité n’en fait pas partie. 

    Il veut « militer » 

    pour le rapatriement

    des djihadistes français car,

     dit-il « c’est l’honneur de notre pays ». 

    L’honneur de notre pays, aujourd’hui, 

    cela devrait être de protéger ses enfants.

     C’est en tout cas le devoir de ceux

     qui nous gouvernent, 

    et ils y échouent totalement. 

    Avec tout mon dévouement, 

    Laurence Havel 

    Ps : Pendant ce temps, 

    nous apprenons que la Commission 

    d’indemnisation des victimes d’infractions

     a reconnu qu’Adama Traoré 

    avait bien violé son co-détenu. 

    Pendant sa détention,

     Adama Traoré le forçait à se soumettre 

    à des actes sexuels sous la menace d’une fourchette…

    Comment s’étonner que,

     lorsqu’un Adama Traoré est considéré 

    comme une « victime »,

     le meurtre d’un citoyen ordinaire 

    soit considéré comme une « incivilité » ?

    Les Français sont de plus en plus en colère

     et ils ont raison de l’être. 

    A vous de juger ........


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  • Philippe Monguillot. 

    Ce nom vous dit peut-être quelque chose ?

     Il s’agit du chauffeur de bus de Bayonne

    en état de mort cérébrale

     après la très violente agression qu’il a subie

    dimanche. 

    Son crime ?

    Avoir fait son travail correctement.

     Avoir signifié à des passagers qui montaient

    dans son bus 

    sans masque et sans tickets

    qu’il y a des règles à respecter.

     Il a été « massacré ». 

    Le procureur de la République a expliqué :

     « Les insultes fusent puis il y a une bousculade.

     Le chauffeur est poussé hors du bus.

     Là, deux des individus lui donnent de

    violents coups de pied 

    et de poings dans la partie haute du corps

    et notamment vers sa tête ».

    Philippe Monguillot, 59 ans, marié,

    père de 3 enfants,

     allait prendre sa retraite l’année prochaine. 

     à Bayonne, une marche blanche

    a rassemblé 6 000 personnes.

     Les médias ont vanté « le calme » et

    « la dignité » des manifestants.

     Mais c’est surtout une population qui

    se dresse contre l’ensauvagement

     de notre société et qui appelle les pouvoirs publics à l’aide.

    Il est décédé  le 10 juillet 2020 !!!

    Une autre marche blanche organisée 

     en hommage à Mélanie Lemée, 

    la gendarme de 25 ans, tuée le 4 juillet 2020

    par un homme

     « bien connu des services de police », 

    sans permis de conduire et

    en possession de drogue, 

    qui a voulu contourner

    un dispositif d’interception

     alors qu’il fuyait un barrage. 

     

    Là encore, y participeront des Français 

    dont le ras-le-bol et

    la peur grandissent chaque jour.

     Jusqu’à  quand devrons-nous compter

    les morts et

     les agressions de gens ordinaires ? 

    Notre société devient de plus en plus violente. 

    Mais que voulez-vous, sans garde-fou, 

    comment les choses

    pourraient-elles aller autrement ?

     

    Aujourd’hui en France, que l’on soit chauffeur

    de bus,

     comme Philippe, 

    gendarme comme Mélanie

    ou simple anonyme, 

    nous sommes tous à la merci de délinquants

    qui connaissent

     les rouages de la Justice et savent 

    qu’ils ne risquent pas grand-chose. 

    Ils auront droit à une deuxième,

     une dixième 

    ou une quinzième chance ! 

    J’aimerais que

    le nouveau ministre de la Justice

     me contredise et me dise

    de sa voix grave : 

    « Madame Havel, vous vous trompez,

     je suis là pour que la Justice

    redevienne plus protectrice,

     plus efficace.

     Pour cela, je vais faire en sorte que

     les peines de prison soient effectuées,

     que les sursis ne soient plus accumulés 

    et que pour chaque délit,

    il y ait une sanction ». 

    En réalité, Eric Dupond-Moretti,

     lors de son discours d’accès à sa fonction

     à dit à Nicole Belloubet

     qu’il « comptait porter avec détermination 

    ce qu’elle avait commencé ». 

    Un programme qui en dit long… 

    Voilà quelques unes des décisions prises

    par Nicole Belloubet

     lors de son passage

    au ministère de la Justice : 

    En 2 mois,

     pour faire face soi-disant à la crise sanitaire

    du coronavirus,

     des milliers de libérations anticipées

    auront été permises.

     Il y a aujourd’hui environ 13 500 détenus

     en moins dans les prisons françaises, 

    et parmi les détenus libérés on trouve 

    « une petite trentaine » de radicalisés. 

    Cela ne semble pas inquiéter

    l’administration pénitentiaire. 

    La quasi-totalité des cellules de prison 

    seront munies d’un téléphone fixe

    mis à disposition des détenus.

    L’administration pénitentiaire a déjà 

    le plus grand mal à surveiller 

    les détenus dangereux ou 

    les islamistes qui font du prosélytisme, 

    alors comment croire que

    les conversations téléphoniques

     de 50 000 cellules pourront

    être surveillées ?

    Pour la Justice des mineurs,

     l’ancienne ministre voulait traiter

    le problème 

    « avec humanisme ». 

    Son idée : 

    ne plus poursuivre pénalement

    les délinquants de moins 13 ans.

     Par pur « humanisme », 

    cette mesure aura pour seul résultat

     d’engendrer plus de délinquance

    et d’insécurité… 

    « L’humanisme »

    c’est pour les délinquants,

     jamais pour leurs victimes. 

    Le nouveau garde des Sceaux

    veut poursuivre

     le travail commencé.

     Il s’est notamment félicité de

     la baisse du nombre

    de détenus orchestrée 

    par Nicole Belloubet.

     

    Alors que la tâche est immense

    pour restaurer 

    la Justice en France, 

    le nouveau ministre a cru bon

    de préciser,

     dans le climat actuel : 

    « mon ministère sera aussi

    celui de l’antiracisme et

    des droits de l’homme ».

    À l’IPJ,

    on souhaite surtout que

    son ministère soit celui de la

    Justice,

     celle qui lutte contre

     l’ensauvagement de la société

    et qui protège les Français. 

    Mais, comme je vous l’écrivais mardi, 

    j’ai bien peur de ne pas pouvoir continuer.

     Notre association n’a pas été épargnée

     par les derniers mois

    qui ont éprouvé tant de monde. 

    Notre association est en péril 

    et je ne suis pas sûre de pouvoir

    continuer à agir. 

    Vous le savez, nous ne recevons que des dons

    pour exister,

     aucune subvention publique

    ne vient nous aider. 

    Mais si l’IPJ devait disparaître,

     les conséquences seraient désastreuses.

     Il n’y a pas d’autres associations de citoyens

     qui se battent pour rendre aux victimes leur statut,

     pour stopper les dysfonctionnements de la Justice, 

    pour dénoncer « l’humanisme »

    de nos dirigeants

     et leurs réformes dangereuses

    pour notre sécurité. 

    Si demain nous disparaissons, 

    la voie sera totalement libre

    pour les lobbies laxistes.

     Il n’existera plus de contre pouvoir.

     C’est pourquoi, je vous demande humblement

    de soutenir 

    l’Institut pour la Justice.

    Avec tout mon dévouement, 

    Laurence Havel 

    Institut pour La Justice

    Merci Laurence .......


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  • Chère Madame, cher Monsieur,

    Leur histoire n’a pas fait les choux gras de la presse…

    Vous n’entendrez pas parler de François et Chantal autant que d’autres

    « victimes » auxquelles les médias donnent la parole à longueur de journée. 

    Et pourtant, leur histoire est triste et consternante. 

    Nous sommes à la fin du mois de mai, en Isère, dans la commune de Montrevel. Ce village compte 450 habitants, et il n’y a plus qu’un seul commerce :

    le bar-tabac tenu par François et Chantal depuis 23 ans.

    Le couple travaille sans relâche,

    7 jours sur 7 dans ce commerce où travaillait déjà la mère de Chantal avant elle. 

    Pourtant, dans ce village sans histoire, les buralistes ont déjà subi pas moins de 7 cambriolages et le dernier,

    à la fin mai, a particulièrement

    mal tourné. 

    François a blessé le cambrioleur

    qui s’est introduit dans leur

    bar-tabac en plein milieu de la nuit.

    Le couple habite à l’étage au-dessus de leur commerce.

    Vers une heure du matin,

    Chantal réveille son mari :

    elle a entendu un bruit suspect. 

    François descend et se rend compte

    qu’un homme tente de forcer une fenêtre. Il remonte,

    va chercher le fusil de son grand-père, qu’il garde à proximité car il a déjà dû mettre en fuite des malfrats de chez lui,

    et redescend. 

    Tout va très vite,

    il y a une voiture, trois cambrioleurs,

    des coups de feu sont tirés « en l’air » d’après François.

    Tout va vraiment très vite.

    Les trois délinquants prennent la fuite. 

    Mais, plus tard dans la nuit, un jeune homme de 21 ans se présente aux urgences

    d’une clinique de la Drôme avec des tirs de plomb dans le dos.

    Ses explications ne trompent pas les gendarmes qui font le lien avec le cambriolage de Montrevel.

    L’homme a été légèrement blessé et

    reçoit 15 jours d’Incapacité Temporaire de Travail. 

    Dans la matinée,

    François est alors placé en garde à vue. « J'ai été ramené par les gendarmes

    devant le bar-tabac pour expliquer

    comment les choses s'étaient passées. J'étais menotté, devant tout le voisinage.

    Cela a été traumatisant.

    On m'a traité comme un tueur. » 

    Lorsqu’il est arrêté,

    la Justice ouvre une enquête pour

    « tentative d’homicide ».

    Mais finalement, il sera mis en examen pour « violences aggravées ».

    Aujourd’hui, il est placé sous contrôle judiciaire. 

    En quelques minutes, la vie de ce couple sans histoire a basculé. 

    Chantal a mis en vente son commerce. « J'ai déjà été cambriolée six fois ces dernières années.

    Moralement, c'est dur de vivre dans la peur. Alors aujourd'hui, ras-le-bol,

    j'arrête. Je vais vendre.

    Je ne peux plus continuer dans ces conditions. Je soutiens bien sûr mon mari.

    On l'a traité comme un tueur.

    On lui a mis les menottes.

    Mais nous, on est des victimes.

    Il ne faut pas inverser les rôles. »

    Et François sait qu’il va devoir affronter la Justice. 

    « J'ai fait une bêtise, je n'aurais pas dû me servir de mon arme.

    Dans la panique, la peur, on ne sait pas ce qui nous passe dans la tête.

    Mais ce sont les voleurs qui devraient être punis.

    Pas moi. »

    Quant au cambrioleur en question,

    il s’agit d’un homme de 21 ans,

    et devinez quoi ?

    Il est déjà bien connu de la Justice.

    Il sortait à peine de prison,

    pour une affaire de stupéfiants,

    quand il a décidé de s’en prendre au bar-tabac de Montrevel. 

    Cette histoire est loin d’être inédite. 

      Aujourd’hui en France, que l’on soit commerçant, comme François,

    agriculteur ou simple anonyme

    comme Marin Sauvajon,

    nous sommes tous à la merci de délinquants qui connaissent les rouages de la Justice et savent qu’ils ne risquent pas grand-chose.

    Ils auront droit à une deuxième, une dixième ou une quinzième chance ! 

    Et si d’aventure nous venions à nous défendre, à protéger notre maison, notre famille, nos biens et à riposter,

    qui sait quel traitement judiciaire nous pourrions recevoir ? 

    Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut faire justice soi-même,

    la loi doit être respectée, bien évidemment. Mais nous ne pouvons pas simplement en rester là.

    Les belles âmes vous diront

    que François aurait pu trouver une « autre solution ».

    Les bien-pensants des beaux quartiers vous diront,

    sans chercher à comprendre,

    que l’on ne doit pas se comporter comme au Far-West.

    Après tout, c’était un simple « cambriolage », n’est-ce pas ?

    Et bien non. Ce n’est pas un simple cambriolage. 

    Cet homme a été cambriolé chez lui, surpris en pleine nuit.

    Cet homme a eu peur pour sa femme, pour son commerce et il a réagi

    comme il a pu.

    Alors, l’IPJ pose officiellement

    la question :

    que fait la Justice pour nous protéger ?

    Le bilan de Nicole Belloubet, ministre de la justice jusqu’à hier,

    est lourd : 

    Elle aura profité de la période de confinement pour lutter à sa manière contre la surpopulation carcérale.

    Pour cela, quoi de plus simple que de vider les prisons ?

    Il y a 13 500 détenus en moins dans les prisons françaises depuis le 16 mars,

    ce qui fait passer le taux d’occupation des prisons de 119% à 98%. 

    En 2 mois, pour faire face soi-disant à la crise sanitaire du coronavirus,

    des milliers de libérations anticipées

    auront été permises

    et des milliers d’autres délinquants

    n’auront pas été incarcérés.

    Parmi ces 13 500 détenus,

    Stéphane Bredin, le directeur de l’administration pénitentiaire, a même expliqué, très calmement,

    « qu’une petite trentaine » d’entre eux sont radicalisés.

    Mais rassurez-vous,

    « ces détenus radicalisés bénéficient

    tous d'un suivi par

    le service pénitentiaire d'insertion et de probation ». 

    Notre ancienne ministre a profité d’une crise sanitaire pour

    « vider les prisons ».

    Christiane Taubira en rêvait,

    Nicole Belloubet a trouvé l’occasion pour le faire.

    Avant son départ du gouvernement,

    l’une de ses dernières initiatives aura été savoureuse… 

    Emmanuel Macron lui a demandé en juin de recevoir la famille d’Adama Traoré,

    ce jeune homme de 24 ans mort en 2016 lors d’une intervention policière

    à Beaumont-sur-Oise.

    Elle s’est exécuté, faisant fi de la séparation des pouvoirs et de l’instruction toujours en cours concernant les circonstances du décès de cet homme. 

    Et puis, pourquoi recevoir une famille militante, bien connue pour jeter de l’huile sur le feu, qui hurle aux violences policières

    et à l’État raciste depuis des années ? 

    Cette famille qui s’érige en victime est pourtant loin d’être exemplaire.

    Sur 17 frères et sœurs,

    plusieurs ont déjà été condamnés pour de graves délits de droit commun,

    d’extorsion de fonds,

    de port d’armes, d’agressions, de tabassage

    de personnes qui ont porté plainte…

    Et l’un des frères Traoré, Bagui, va prochainement passer aux assises

    pour « tentative d’assassinat ».

    Drôle d’époque où les délinquants

    deviennent aux yeux des médias et des dirigeants des victimes de la société.

    Drôle d’époque où, quand vous êtes un commerçant ou

    un agriculteur sans histoire,

    et que vous avez subi une agression,

    vous pouvez endosser le rôle du criminel. 

    François le buraliste ne fait pas la une

    des journaux.

    Il y a des victimes qui ne sont pas assez spectaculaires, leur histoire ne va pas indigner les « humanistes » à géométrie variable.

    Leur destin ne va pas intéresser les ministres. 

    Mais ils devront affronter la Justice,

    ils devront se justifier d’avoir voulu défendre leur gagne-pain.

    L’avocat de François ne cesse de

    le répéter :

    « La victime est ce père de famille buraliste, pas le cambrioleur ». 

    La situation dans laquelle notre pays plonge est terrifiante.

    Personnellement, je ne veux pas assister au naufrage de la France sans avoir tout tenté. 

    Mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir continuer.

    Vous le savez,

    les derniers mois ont été très difficiles pour de nombreuses personnes.

    Les problèmes de santé, de chômage, les problèmes économiques

    et financiers ont touché des millions

    de Français…

    Malheureusement notre association

    n’a pas été épargnée. 

    Nous n’avons pas voulu vous solliciter

    pendant la période de confinement,

    cela aurait été malvenu,

    alors même que vous étiez peut-être déjà occupé à venir en aide à des proches.

    Mais je me dois d’être transparente avec vous aujourd’hui,

    ces derniers mois ont dangereusement grevé les finances de l’IPJ.

    Notre association est en péril et

    je ne suis pas sûre de pouvoir continuer à agir. 

    Vous le savez, nous ne recevons que des dons pour exister,

    aucune subvention publique ne vient nous aider. 

    Si l’IPJ disparaît,

    qui fera entendre une autre voix ?

    Qui rendra aux victimes leur statut ? Qui combattra pour stopper les dysfonctionnements de la Justice ?

    Qui dénoncera « l’humanisme » dévoyé de notre ministre et ses réformes dangereuses pour notre sécurité ? 

    Qui écrira à des centaines de milliers de personnes sur internet pour faire entendre la voix de la raison ?

    L’Institut pour la Justice est et doit rester

    le plus efficace contre-pouvoir en France, contre le laxisme de la Justice

    et l’inversion des valeurs.

    Mais sans votre aide exceptionnelle, nous cesserons d’exister et

    livrerons l’avenir de la justice aux idéologues laxistes.

    Ils sont déjà suffisamment nombreux,

    croyez-moi !

    Je vous demande donc aujourd’hui

    de nous soutenir en cliquant ici. 

    Je refuse de désespérer et

    je vous demande humblement votre aide

    pour continuer le combat en cliquant ici.

    Un très grand merci par avance. 

    Avec tout mon dévouement, 

    Laurence Havel

    ps : La mort de Mélanie Lemée,

    gendarme de 25 ans, dans le Lot-et-Garonne,

    ce week-end est une très triste nouvelle.

    Elle a été tuée par un homme

    « bien connu des services de police »,

    sans permis mais avec de la drogue,

    qui a voulu contourner un dispositif d’interception alors qu’il fuyait un barrage. Qui manifestera pour cette jeune femme morte dans l’exercice des ses fonctions à l’heure

    où le moindre policier ou gendarme

    est suspecté de racisme ou de violence… ?

    Qui manifestera pour Philippe,

    59 ans, chauffeur de bus à Bayonne, actuellement en état de mort cérébrale

    après avoir été tabassé par un groupe d’individus qui voyageaient

    sans masque et sans ticket ? 

    Aidez-nous dans notre combat, restez informés, suivez notre actualité

    soutenez-l'Institut pour la Justice

    Je soutiens l’IPJ,

    ce n'est nullement une obligation ...........

    Merci 

    https://www.institutpourlajustice.org/ 


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